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05/08/2008

Beyrouth - Dakar à vélo 2008 - Retour de Samir Hajj Ali - le 27/7/2008

A l'occasion de la cérémonie d'accueil organisée en l'honneur de Samir Hajj Ali qui a réitéré son exploit de 2005, en traversant 10000 km à vélo pendant 90 jours entre Beyrouth et Dakar à travers 9 pays, le chargé d'Affaires a.i. de l'Ambassade du Liban M. Waël HACHEM a prononcé le mot suivant:

"Les autorités religieuses et civiles,
Honorables invités
Cher Samir,

Je suis fier d'être présent parmi vous, qui êtes venus si nombreux pour accueillir Samir Hajj Ali qui a réitéré son accomplissement de l'année 2005, en reliant cette fois-ci, le Liban au Sénégal, effectuant le trajet à vélo en sens inverse, et faisant preuve d'une forte volonté, de beaucoup de courage et de persévérance.

En relevant ce défi pour la deuxième fois, Samir a voulu reconfirmer, à sa propre façon, la profondeur des relations historiques de fraternité et d'amitié reliant les deux peuples libanais et sénégalais. Il a voulu enrichir, sportivement, aussi bien qu'à travers la coopération entre la défense civile du Liban et les sapeurs pompiers du Sénégal, le patrimoine commun entre les deux peuples.
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier la défense civile du Liban, les sapeurs pompiers du Sénégal et la fédération sénégalaise de cyclisme. Je remercie également le comité d'organisation de l'accueil, en distinguant la Mission Libanaise et son supérieur le Révérend Père Tony Fakhry pour sa contribution exceptionnelle à la réussite de cette cérémonie. Je remercie également l'Institution Islamique Sociale et salue Son Eminence le cheikh Abdul Menhem Al Zein ici présent.

Reste à présenter un mot d'estime à la famille de Samir ainsi qu'à tous les particuliers et personnes qui ont œuvré discrètement pour la réussite de cet événement et à vous tous qui nous avez supportés malgré la chaleur du climat ... "

Etaient présent également S.E.M. le Consul Général de France M. Grosgurin,Son Eminence le Cheikh Abdul Menhem ZEIN président de l'Institution Islamique Sociale, Le Révérend Père Toni Fakhry, supérieur de la Mission Libanaise ainsi que M. Antoine Jadoun, Président du comité d'accueil.


Samir Hajj Ali a porté le message commun de la défense civile libanaise et des sapeurs pompiers sénégalais. La Défense Civile Libanaise était représentée par M. Chéhab RAII, expert instructeur, chef des bénévoles de la défense civile libanaise. Les sapeurs pompiers sénégalais étaient également représentés par une forte délégation présidée par le Colonel Diène FAYE.

La défense civile du Liban a distribué des trophées pour la commémoration de l'événement et pour remercier les personnes et institutions qui ont contribué à sa réussite. Le représentant des sapeurs pompiers du Sénégal a remis un trophée également au représentant de la défense civile libanaise.








"Le Soleil" a publié l'article suivant à cette occasion:

Beyrouth-Dakar à vélo en trois mois : Accueil enthousiaste pour Samir Hajali

Le Soleil - 29/07/2008 - page sport.

Trois mois après avoir quitté Beyrouth en vélo tout-terrain (VTT), le Libano-sénégalais Samir Hajali est arrivé à Dakar dimanche où un accueil exceptionnel lui a été réservé par la famille du sport sénégalais. Et pour célébrer cet événement, le mouvement associatif s’est mobilisé comme un seul homme, à travers une gigantesque randonnée cycliste où hommes et femmes, jeunes et vieux, sur des vélos ordinaires, VTT ou vélos de course, ont salué à leur manière l’exploit de Samir Hajali. Il s’agit bien d’un exploit puisque par tous les temps, de Beyrouth à Dakar, il est passé par la Syrie, la Jordanie, l’Egypte, l’Italie, la France, l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie. Soit environ 10.000km.

Et la randonnée partie du parcours sportif, avec plus de 100 cyclistes à travers les différentes artères de la ville pour s’arrêter à Ngor Diarama, a été tout un symbole pour cet ambassadeur de la paix qui attendait la caravane au bas de l’hôtel. En 2005 déjà, Hajali avait effectué le même parcours mais en sens inverse (Dakar-Beyrouth). Dimanche, Hajali bien escorté par les randonneurs, a rallié le Sporting Club de Dakar où l’attendaient autorités sportives, administratives, politiques, et religieuses pour un accueil mémorable, à la mesure de la performance du cycliste qui a prouvé que le sport, au-delà des frontières, est un facteur de paix et d’espoir entre les peuples.

Il a accompli une mission patriotique, selon le chargé d’affaires de l’ambassade du Liban au Sénégal. Un acte de bravoure réalisé en solitaire et qui constitue une première réussie dans le milieu libano-sénégalais, selon le secrétaire général de la Fédération sénégalaise de cyclisme, Amadou Pierre Diop. C’est dans ce cadre que ce sportif accompli a été décoré de la médaille de Chevalier de l’Ordre national de la Protection Civile, pour services rendus au sport et au rapprochement des peuples.

Le directeur de l’Institut Islamique et Social de Dakar, le Cheikh Monein Zein, a quant à lui mis l’accent sur les relations durables entre le Liban et le Sénégal en signalant au passage que près de 30.000 libanais vivent au Sénégal et en parfaite harmonie avec les Sénégalais. Et en retour, prés de 10.000 sénégalais sont établis au Liban sans oublier les soldats sénégalais de la Finul qui veillent sur la sécurité des populations libanaises ; une interpénétration harmonieuse qui a contribué, à son avis, à consolider les relations entre nos deux pays et qui datent de plus d’un siècle.


http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=38255




"WalFadjri" a publié l'article suivant:

Vélo

Contre les guerres et les violences dans le monde : Samir Hajaali a pédalé Beyrouth-Dakar

Parti de Beyrouth (capitale du Liban) en Vtt (vélo tout terrain) il y a trois mois, le Libano-Sénégalais Samir Hajaali est arrivé à Dakar jeudi dernier. Il a couvert 7 000 km pour la bonne cause. Il pédalait contre les guerres, les violences et toutes formes d’agression et d’injustice dans le monde.

Dimanche au Sporting club de Dakar (Plateau). Une haie d’honneur. D’un côté, les membres de la Fédération sénégalaise de cyclisme (Fsc). De l’autre, une bonne frange de la communauté libanaise vivant au Sénégal et quelques invités. Larges sourires, regards de tendresse et d’admiration. Des ‘félicitations’ au vainqueur, le Libano-Sénégalais Samir Hajaali, qui a parcouru 7 000 km en vélo entre Beyrouth et Dakar. Pour que cessent les guerres, les violences et toutes formes d’agression et d’injustice dans le monde. Surtout au Moyen-Orient, où la tension est vive.



La randonnée de Samir a duré trois mois, soit 90 jours (3 mai-24 juillet). Le Liban, la Syrie, la Jordanie, l’Egypte, l’Espagne, la Suisse, l’Italie, la France, le Maroc et la Mauritanie sont les pays traversés avant l’arrivée à Dakar. Lors de la cérémonie en son honneur, samedi, soit deux jours après son arrivée, le messager de la paix, 53 ans, portait encore les stigmates de son long voyage. Le visage poussiéreux, amaigri et visiblement faible, Sam, comme l’appellent affectueusement ses proches, se réjouit d’avoir bouclé le même parcours pour la deuxième fois. Il n’a pas nié les difficultés rencontrées : ‘Ce n’était pas évident. Il était même trop risqué. Mais, pour la paix dans le monde, je suis prêt à tout donner.’ Prêt à surmonter les jalons de menaces et de risques : ‘La traversée a été très dure pour moi. Il y avait trop de contrevents, de tempêtes, de la pluie. J’ai eu plusieurs crevaisons. C’était très difficile. Mais, malgré toutes ces difficultés, j’ai continué mon chemin. Rien ne pouvait me décourager parce que j’étais armé d’un mental de fer.’


Toutefois, il n’était pas question de prendre certains risques. ‘Je ne roulais jamais les nuits. Je dormais toujours dans les hôtels ou autres campements les nuits tombées, informe Sam. Et je prenais le soin de bien me reposer pour continuer le lendemain pour l’amitié et la fraternité entre les peuples du Liban, de la France et du Sénégal.’

Pour l’heure, l’ambition de Samir c’est de prolonger son odyssée jusqu’en Côte d’Ivoire. Sous certaines conditions : ‘Je suis prêt à réussir un autre défi. Si je trouve des sponsors, je suis prêt à pédaler jusqu’en Côte d’Ivoire. Il y a 3 000 km entre Dakar et Abidjan, je m’engage à le faire en un mois.’

Hommage : Une randonnée cycliste pour fêter Samir

Arrivé jeudi dernier, Samir Hajaal a été fêté samedi au Sporting club de Dakar situé au Plateau. Il y avait les membres de la Fédération sénégalaise de cyclisme (Fsc), une bonne partie de la communauté libanaise vivant au Sénégal ainsi que de nombreux autres invités dont le Consul de l’ambassade de France et le chargé d’affaires administratives de la représentation du Liban. Seule ombre au tableau, l’absence d’un représentant du ministère des Sports et des Loisirs. Cela n’a pas empêché la fédération cycliste et la communauté libanaise de fêter leur héros. Avant l’apothéose au Sporting club, entre 9 h 45 et 12 h, une randonnée cycliste à travers les rues de Dakar a regroupé une centaine de participants dont Samir Hajaal. Le peloton a rallié le lieu où devait se dérouler la cérémonie au son des klaxons et autres cris de joie.

Dans le décor, une banderole sur laquelle l’on faisait l’éloge de l’exploit de Samir Hajaal : ‘Ces deux défis témoignent que le sport, au-delà des frontières, est un vecteur de paix et d’espoir entre les peuples.’ Un point de vue partagé par le représentant de l’ambassade de France : ‘Samir a fait preuve de courage, de patience et de persévérance pour arriver à son but. En relevant ce défi, pour la deuxième fois, il a enrichi sportivement la coopération entre les peuples du Liban, du Sénégal, de la France et ceux de tous les pays traversés.’

Salma HAJAALI, son épouse : ‘Le jour où je suis restée quatre jours sans nouvelles…’

‘Il est très dur pour une femme de rester trois mois sans son mari. Mais pour un effort qui va laisser une trace dans la prospérité, je l’ai soutenu et encouragé chaque fois que je le recevais au bout du fil. J’avais eu très peur. Surtout, quand je suis restée quatre jours sans avoir de ses nouvelles. Il était exactement entre la Syrie et la Jordanie. J’ai même appelé au Liban pour avoir des renseignements. Heureusement qu’au cinquième jours, je l’ai eu au téléphone. Il m’a expliqué que cela était dû au problème du réseau téléphonique. Depuis là, on a continué à s’appeler jusqu’à ce qu’il soit arrivé à Dakar, le jeudi dernier. Je suis vraiment fière de mon mari’.